🔍 Gagnez en précision, déléguez sans perdre le contrôle
En bureau d'études, la réalité financière s'éparpille : exports de logiciels métiers, tableurs partagés, validations dans les mails. Le DAF consacre des heures à recouper plutôt qu'à piloter. Résultat : décisions tardives, marge grignotée, et une sensation de "rattrapage permanent".
Ce n'est pas un problème de compétence : c'est un problème de flux. Les données existent, mais elles ne circulent pas au bon moment ni au bon endroit. L'enjeu n'est pas de tout refaire : c'est d'aligner le fil devis → phases → avancement → facture → encaissement.
Les chiffres "arrivent" en fin de mois, parfois après les décisions opérationnelles. On corrige des factures, on comble des trous de saisie, on recalcule des marges à la main. Le tableau de bord devient un travail de réconciliation, loin du rôle stratégique du DAF.
Ce cycle fatigue tout le monde : la finance, qui porte la charge mentale ; les chefs de projet, qui répondent en urgence ; la direction, qui pilote sur des instantanés plutôt que sur une dynamique.
Sans flux aligné, la saisie des temps, la cohérence projet ↔ facturation et les relances convergent vers la direction financière. Le DAF devient goulot d'étranglement malgré lui.
Ce recentrage crée une dépendance : si la finance n'a pas tout validé, tout s'arrête. À l'inverse, un modèle distribué désengorge la finance et accélère l'exécution sans perdre le contrôle.
Les temps sont saisis par les ingénieurs, validés par les chefs de projet, et deviennent la base des factures. Les statuts évoluent dans le flux ; le DAF voit sans demander. On supprime les ressaisies, on garde un fil d'audit exploitable.
L'effet immédiat : moins d'allers-retours, moins d'ambiguïtés, et des décisions qui s'appuient sur du réel plutôt que sur des reconstructions de fin de mois.
Les opérationnels sont responsabilisés (saisie, validation, préparation de facture). Le DAF garde la gouvernance : règles, seuils, modèles de relance, contrôles à posteriori. On passe d'un pilotage "au cas par cas" à un pilotage par exception.
Concrètement : la finance se concentre sur les points à forte valeur (litiges, grands comptes, arbitrages) au lieu d'être happée par la mécanique quotidienne.
Vue consolidée projets/temps/facturation/trésorerie mise à jour en continu. Le DAF peut agir vite : prioriser un envoi, déclencher une relance ciblée, ajuster un plan de charge, sécuriser un jalon critique.
Cette visibilité stabilise le rythme : moins d'à-coups, moins d'urgence, plus de prédictibilité.
Le prévisionnel s'appuie sur des jalons réels, des délais d'encaissement constatés et des habitudes clients. On compare prévu vs réalisé et on ajuste pendant le mois, pas après coup.
À la clé : un cash prévisible, des décisions de staffing plus fines et des arbitrages budgétaires basés sur des mouvements réels.
Le DAF suit les marges au bon niveau de granularité : par projet, par phase, par équipe. Les signaux faibles (retard de saisie, surconsommation de temps, jalon non facturé) déclenchent des actions corrigeables.
On sort du post-mortem. Les arbitrages (repriorisation, avenant, renfort) arrivent avant que la marge ne se dégrade durablement.
Les relances suivent un rythme et un ton définis par la finance ; le système gère le récurrent, la finance gère l'exceptionnel. On documente les échanges, on garde l'historique, on évite les malentendus.
Effet mesurable : DSO en baisse, "échus +30/+60/+90" maîtrisés, trésorerie plus lisible pour la direction.
Tâches centralisées sur le DAF
→ Opérationnels responsabilisés (équipes = saisie, chefs de projet = validations/factures). Le DAF pilote, ne "fait" plus tout.
Manque de visibilité temps réel
→ Vue consolidée en continu (projets, temps, facturation, trésorerie). Décisions au bon moment.
Prévisionnel impossible
→ Encaissements projetés, comparaisons prévu/réalisé, ajustements en cours de route.
Ces trois leviers se renforcent mutuellement : une saisie fiable alimente la visibilité, qui nourrit le prévisionnel. Le rôle de la finance redevient stratégique.
Ces indicateurs sont actionnables : ils pointent où agir tout de suite (une phase, un compte, un jalon). Ils tiennent en une page et parlent autant à la finance qu'aux opérations.
On mappe vos libellés de phases, vos règles de validation, vos cycles de facturation. On importe l'historique utile (projets en cours, jalons restants), on paramètre les règles et on lance une première itération "au fil de l'eau".
L'équipe garde ses repères, découvre la fluidité d'un système qui suit le réel, et la finance reprend la main sur le rythme.
« On a arrêté de courir après les chiffres. Les chefs de projet préparent, la finance orchestre. Nos prévisions d'encaissement sont devenues crédibles et on traite les exceptions plutôt que tout le flux. »
— DAF, Bureau d'études
Un témoignage court, concret, qui parle d'apaisement opérationnel et de prévisibilité du cash.
Vous reprenez votre rôle de stratégie et de pilotage, sans compenser les trous de la chaîne.
DoliSvelte allège la coordination, clarifie la donnée et rend la main au DAF sur la vision globale.